Pour ce qui est des retards de soins en cancérologie, la ligue contre le cancer a été très active. Membre de l'association France assos santé, elle a mis en place un centre de conseil en direction d'un grand nombre de patients. À court terme, c'est sans doute pour la déprogrammation des gestes chirurgicaux, la mise en place des radiothérapies et des chimiothérapies pour des patients métastatiques que les effets sanitaires sont les plus mesurables. Pour le reste, il faudrait disposer rapidement de données objectives. S'agissant du diagnostic et du dépistage, cela risque d'être méthodologiquement bien plus difficile à démontrer.