Le 22 avril, nous nous sommes associés aux fédérations hospitalières, avec Unicancer, pour lancer une alerte sur le renoncement aux soins par l'intermédiaire de notre réseau.
Concernant le traçage, France assos santé a réalisé une étude approfondie de la e-santé, en tenant compte du règlement général sur la protection des données (RGPD), c'est-à-dire de la confidentialité et de la protection de la vie privée des personnes. L'application StopCovid est arrivée sans concertation préalable et de l'extérieur de l'écosystème de santé. Une communication du 6 mai, figurant sur le site de France assos santé, demandait le développement d'une application citoyenne respectueuse du droit des personnes. On n'a sans doute pas suffisamment fait comprendre que ces applications évitent de recruter, comme d'autres pays, des dizaines de milliers de traceurs. La Corée du Sud, qui a réalisé moins du cinquième du nombre de tests que nous, a immédiatement mobilisé 12 500 traceurs. À moins de vouloir envoyer un grand nombre de traceurs sur le terrain, à l'instar de la Corée, il faut développer une application efficace. Notre position a évolué sur ce point. Les Allemands ont consacré plus de 10 millions d'euros, plus un coût mensuel de maintenance de 3 millions d'euros, au développement d'une telle application, alors que la France a dépensé moins de deux millions d'euros pour StopCovid.