Certains départements ont rencontré des difficultés pour mettre en relation les assistantes sociales de secteur, le premier maillon de l'aide en ville, et les demandeurs d'aide, alimentaire ou de premier secours.
En tant que membre de la réserve sanitaire de l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), j'ai constaté que le début de la crise avait coïncidé avec une attaque de hackers sur le système d'information de la ville et du département, ce qui a fortement compliqué les choses. Ce type d'hybridation de difficultés doit nous préparer à une plus grande résilience.
Pour avoir travaillé par ailleurs sur la mise en application du plan de gestion des décès massifs piloté par le ministère de l'intérieur, j'ai relevé chez ceux qui en sont chargés l'existence d'une croyance selon laquelle la plupart des certificats de décès seraient dématérialisés. Or si la dématérialisation concerne 20 % des certificats de décès en ville, en EHPAD ce pourcentage n'est que de 5 % – alors que ces lieux sembleraient particulièrement adaptés. Quelle est votre interrogation par rapport à cette volonté de dématérialisation qui n'a pas eu la portée attendue ? Faut-il davantage inciter voire contraindre ?
La plate-forme www.jeveuxaider.gouv.fr est-elle pérenne ? Qui a accès aux données ? Comment cette plate-forme est-elle gérée après la crise et en prévision d'une éventuelle nouvelle crise ? Comment pouvons-nous armer ces gens qui souhaitent favoriser la résilience de notre pays ?