Je voudrais apporter mon soutien à la démarche de Damien Adam. Les territoires ruraux connaissent une désertification médicale. C'est le cas de l'Eure-et-Loir qui, bien que n'étant pas loin de Paris, est l'avant-dernier département de France en matière de présence médicale. La mesure que propose notre collègue permet d'éviter des visites médicales à des gens qui ont une maladie chronique et qui savent pertinemment quels types de médicaments ils doivent prendre.
La téléconsultation est un bon outil, mais on se heurte à un frein réglementaire majeur puisqu'il faut qu'un médecin du territoire accepte cette pratique. Si les médecins ne sont pas moteurs, alors cet outil ne se met pas en place. C'est la même chose pour le pharmacien correspondant dont a parlé Mme la ministre puisque l'on s'appuie sur des volontariats locaux. Si personne ne veut le faire, la mesure ne s'applique pas. Au moins, l'amendement de M. Adam permet de rendre les choses effectives.