J'y vois, moi aussi, un amendement d'appel. On a suffisamment déploré le temps médical consommé par les tâches administratives et le défaut d'interopérabilité des systèmes d'information médicaux pour que notre objectif, au plan opérationnel, soit de simplifier le plus possible l'alimentation du DMP et d'adapter celui-ci à l'usager. Hélas, il ne suffit pas, pour y parvenir, de l'écrire dans un projet de loi ; cela requiert un travail d'exécution auquel nous allons consacrer beaucoup d'énergie.
J'ajoute que les éditeurs de logiciels ne sont pas les seuls responsables. Une conduite du changement et un accompagnement sont nécessaires. Je sais, pour y avoir travaillé au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), combien il est difficile de construire un DMP parfaitement plug and play …