Je tiens à rassurer Mme Labory, j'ai été enfant de divorcés au début des années soixante, à une époque où la notion de singularité était plutôt forte par rapport à aujourd'hui. Mes enfants ont dans leur classe 50 % d'enfants de divorcés. C'est une norme, ce n'est pas un problème pour eux. À mon époque, j'étais un sur mille. Là, il y a une notion de singularité, ce qui nous rapproche de ce que les enfants conçus par PMA peuvent ressentir aujourd'hui. On peut espérer que demain, cette singularité disparaisse puisque ce sera aussi quelque chose de tout à fait normal.
La question que je voulais vous poser : aujourd'hui, vous avez une expérience de PMA. J'ajoute que j'ai moi-même avec mon épouse eu des enfants par PMA. Je connais le parcours compliqué pour un couple hétérosexuel. De ce que vous avez vécu aujourd'hui, qu'est-ce qui vous paraît utile de mettre en place, de changer ou pas, dans le parcours actuel de l'AMP et PMA des couples hétérosexuels qui s'appliquerait demain aux couples homosexuels ? Y a-t-il quelque chose à changer aujourd'hui ou pas par rapport au parcours tel qu'il existe ?