Autre élément de précision, effectivement les témoignages que nous recueillons aujourd'hui se font sur la base du volontariat – je suis désolée que l'on parle de vous comme cela entre nous, c'est de la cuisine interne. Il faut avoir envie de venir témoigner de sa vie. Nous avons pris contact avec des interlocuteurs qui avaient connaissance de personnes qui avaient vécu cette situation. Vous connaissez les délais dans lesquels se déroulent nos travaux en commission sur ce projet de loi. Dans les délais, les premières personnes à avoir répondu sont entendues aujourd'hui. Nous avons aussi pensé qu'il ne fallait pas être trop nombreux sur une audition de témoignages pour avoir le temps d'entendre chacun et de leur poser des questions. Si nous avions une troisième semaine d'auditions, voire un deuxième mois, peut-être qu'il y aurait eu dans ce temps-là d'autres personnes qui auraient répondu et aurions pu entendre d'autres personnes. Ce ne sera pas le cas, mais nous avons aussi entendu ce matin une association qui était là, Parents sans droit ; un couple était présent. Une dame vous a signalé le fait que pour elle, cela avait été très compliqué avec une séparation et deux sœurs qui ne se voyaient plus. Je me dis que l'un dans l'autre, dans la journée, ça nous aura permis d'avoir toutes sortes de témoignages. Vous pourrez probablement prendre le contact de cette dame-là si vous voulez plus de précisions puisqu'elle a dit son histoire publiquement, et en plus de façon télévisée. Merci.