Je voulais vous remercier de votre présence. La dimension de proximité des espaces éthiques régionaux est très importante, et vous l'avez dit, vous vous adressez aux professionnels et aux citoyens. C'est bien dans le cadre du débat citoyen que j'avais quelques questions à vous poser aujourd'hui. Vous pourrez en effet nous expliquer le bilan que vous tirez des états généraux qui ont été organisés. Est-ce que vous avez rencontré des obstacles matériels ou humains dans le cadre de cette organisation en région ? Sachant qu'un débat public s'appuie sur une plus grande représentativité de la population est plus pertinent, est-ce que vous considérez rétrospectivement que les États généraux sont assez représentatifs de la population ? Est-ce que vous avez observé une prédominance des communautés savantes ou militantes ? J'avais une interrogation sur vos outils de communication pour informer le public de manière large de la tenue de ces réunions. J'étais pour ma part en Île-de-France et je sais donc un peu comment cela a été géré en Île-de-France. Je voulais connaître votre expérience dans une autre région.
Comme vous le savez, le projet de loi tend à rendre plus régulier le débat public sur la bioéthique et donc à le rendre aussi plus citoyen, plus large. Dans ce cadre, vous avez un rôle à jouer. Comment pensez-vous pouvoir assurer ou améliorer cette représentativité de la population ? Avez-vous mené une réflexion sur le déploiement d'outils numériques ? Comment pensez-vous qu'on puisse élargir la réflexion éthique à la plus grande part possible de notre population ? Merci.