J'aborderai deux points sur la question des enfants intersexes : dans le rapport du Comité consultatif national d'éthique, il en est fait mention une fois à la page 28, en référence même au rapport du Conseil d'État qui dit que c'est un sujet. J'aurais voulu savoir pourquoi cette question qui avait été pointée par le Conseil d'État comme un sujet de discussion au sein de la population française n'était pas plus abordée. N'avez-vous pas eu le temps ? Est-ce qu'il s'agissait d'un sujet qui n'était pas revenu dans les délais ? Le professeur Lagarrigue disait qu'il ne savait pas déterminer si les intervenants étaient représentatifs de la population française. On sait bien que dès qu'il y a consultation, les plus mobilisés viennent. On voit des lobbies agir et saturer d'une certaine manière l'espace d'expression, notamment dans les consultations numériques. Je voulais donc savoir quels moyens vous aviez mis en œuvre pour éviter ce biais et être capable de trier les interventions et d'écarter le fruit de l'intervention de lobbyistes – j'entends lobbyiste au sens très large, y compris associatif – ou si c'était réellement le ressenti profond de la population ?