Je vais juste lire ma conclusion. Au regard des événements de 2013, l'analyse des discours d'opposition et de contestation semble mettre en évidence de véritables changements dans les stratégies discursives utilisées. Fondées sur un système de croyances, de représentations sociales et de valeurs, les modalités argumentatives semblent quant à elles similaires et tendent à se renforcer. Ces discours apparaissent comme l'expression d'une conception idéologique de la sexualité et du genre, empruntant les contours d'un discours potentiellement violent, discriminatoire, voire haineux. De plus, les émotions (indignation, honte, énergies négatives) sont des moteurs de l'action d'opposition. Se pose alors la question de la régulation des discours de haine discriminante dans l'espace public, dont la circulation et la viralité sont facilitées par des nouveaux espaces discursifs en ligne.