Intervention de Laurence Vanceunebrock

Réunion du jeudi 29 août 2019 à 15h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vanceunebrock :

Ma question s'adresse à vous, monsieur le grand rabbin de France. Dans votre propos liminaire, vous sembliez reprocher à la loi d'être révisable, et que de fait, cela avait pour effet de dévaloriser la force de la loi. Or les sociétés, à travers le monde, évoluent et c'est justement la révision des lois qui permet de suivre cette évolution, pour que la société puisse rester cohérente. D'ailleurs vous êtes revenu un peu là-dessus, en proposant finalement une commission au long cours.

Je voulais rappeler que depuis l'Antiquité, et pour l'Europe, nous avons des traces écrites de l'activité des institutions chargées de faire et d'appliquer le droit. Depuis cette époque lointaine, les droits des femmes, par exemple, ont nettement évolué et l'on ne peut que s'en féliciter. Je pense que vous aussi, vous vous félicitez que nous, les femmes, ayons accès à certains droits maintenant, comme le droit de travailler, le droit de vote, le droit à l'IVG.

J'aimerais aussi qu'on regarde ce qui se passe au niveau européen sur ce qui touche à la procréation médicalement assistée. De nombreux pays ont ouvert ces techniques aux couples de femmes lesbiennes et aux femmes célibataires. Nous n'avons pas constaté d'effondrement de ces sociétés. Je me demandais ce que nous devrions craindre pour notre société française si la PMA était ouverte à toutes les femmes, y compris les femmes célibataires.

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