Intervention de Philippe Vigier

Réunion du jeudi 29 août 2019 à 15h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Merci à tous les trois de votre contribution et de la qualité de ce débat d'apaisement.

Trois questions très simples. Monsieur le grand rabbin, vous avez dit tout à l'heure qu'une société ne doit pas réviser ses lois régulièrement. Mais ne croyez-vous pas, vous qui avez fait partie du CCNE, que justement des clauses de revoyure, des évaluations permettent d'éviter des dérives ? Cela permet de suivre l'évolution des choses sans nécessairement aller toujours plus loin. Qui regrette aujourd'hui les lois Claeys-Leonetti ?

Monseigneur d'Ornellas, vous avez parlé tout à l'heure d'une question qui m'est chère, concernant les problèmes de recherche génétique et notamment ce qui touche à la neuro amélioration. Considérez-vous qu'actuellement le diagnostic d'une trisomie 21 chez une femme à moins de 13 semaines d'aménorrhée est un retour en arrière ou une avancée ? J'ai bien noté votre point de vigilance : c'est sur la partie diagnostic et non sur des visées thérapeutiques qu'il faut rester pour servir la médecine. Chacun aura bien fait la distinction.

Troisièmement, j'ai beaucoup aimé ce que vous avez dit, Monsieur le grand rabbin, sur le désir du désir. Ma question est simple : le projet de loi est-il de nature à apaiser un peu notre société ou au contraire à générer de nouvelles fractures ?

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