Nous allons faire une loi. Nous savons qu'elle sera, comme les autres, imparfaite, révisable, perfectible, bien sûr. Nous tiendrons compte des points de vigilance, tels que monseigneur d'Ornellas les a longuement exposés, de façon très riche. Nous essayerons de combler les manques, et nous essayerons de tenir compte des principes moraux que monsieur Korsia a énoncés dans cet affrontement entre l'éthique individuelle et l'éthique collective.
Il se trouve qu'à propos de la procréation, nous allons aussi nous inscrire en rupture avec l'histoire du monde, avec cette histoire de la femme qui accouche et qui désigne le père. Nous allons aussi nous inscrire en rupture avec l'histoire de la filiation et l'histoire du droit républicain. Nous allons établir un nouveau droit pour ces femmes, seules et en couple, qui ne voyagent pas en business, qui ne creusent pas leur siège pendant le transport, qui dépensent beaucoup d'énergie et beaucoup d'argent et qui passent par beaucoup de souffrance pour atteindre leur objectif.
Je remercie le pasteur Clavairoly qui a dit, il y a maintenant plus d'une heure, qu'il était très réticent à l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Je souhaiterais que monsieur Korsia et que monseigneur d'Ornellas soient aussi clairs sur ce sujet.