Intervention de Philippe Berta

Réunion du mardi 3 septembre 2019 à 9h35
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

Les recherches sur l'embryon resteraient soumises à autorisation de votre part, et les recherches sur les cellules souches embryonnaires ne nécessiterait qu'une simple déclaration. À la lecture de l'article 14, je me demande pourquoi il est prévu de maintenir la conservation de ces mêmes cellules souches sous un régime d'autorisation. Je comprends très bien la dichotomie qui a été faite. Puisque nous sommes loin de l'embryon, pourquoi la conservation n'entrerait-elle pas dans ce régime déclaratif ?

Je voudrais avoir votre avis sur l'élargissement du DPI aux aneuploïdies et, plus précisément, les aneuploïdies de type autosomique pour laisser les chromosomes sexuels non concernés.

La collecte du sang de cordon est une vieille pratique. Le stockage de ces cellules de cordon avait commencé il y a très longtemps à l'hôpital Saint-Louis, puisque les cellules souches y demeurent. Ce stockage continue-t-il ?

Réfléchissez-vous à ce que vont être ou ce que sont déjà les recherches en épigenèse, puisqu'un certain nombre de traitements anticancéreux ont vocation à modifier cette épigenèse ?

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