Quelle est l'évolution de la proportion de couples infertiles ces dernières décennies ?
Vous avez mentionné nos résultats plutôt médiocres en matière de fécondation in vitro. Nous avons coutume de dire le taux de succès est 15 % à 20 %, là où ailleurs ce serait plutôt 30 % ou 40 %, peut-être mieux. À quoi attribuez-vous ces résultats ? N'aurions-nous pas trop de centres de fécondations in vitro ? Ne faudrait-il pas en réduire le nombre et y consacrer de vrais moyens ?
Faut-il continuer la recherche ? Bien sûr, probablement. Vous avez également mentionné le DPIA. Attribuez-vous notre faible taux de succès aux carences en matière de DPIA ? De quel DPIA parlons-nous ? S'agit-il d'un DPIA qui serait limité aux autosomes ? D'un DPIA uniquement lorsqu'il y a déjà prescription de DPI ou d'un DPIA ouvert à toute fécondation in vitro ?