Aujourd'hui, le dépistage néonatal fait donc totalement l'impasse sur les mutations affectant les personnes hétérozygotes. Ce qui m'intéresse aussi dans le dépistage néonatal, c'est la façon un peu détournée de pouvoir passer à la population générale. Si nous le faisions par voie génétique, nous détecterions les hétérozygotes et nous pourrions très bien imaginer un processus à travers lequel cette information est transmise, pourquoi pas à la majorité, en disant : « vous êtes hétérozygote, cela ne comporte aucun risque particulier, si ce n'est qu'en fonction de votre choix marital, il faudra prendre du conseil génétique et envisager une procréation médicalement assistée (PMA) ».