Sur le risque de contamination par don de spermatozoïdes, il me semble quand même que les techniques d'injection intra-cytoplasmique (ICSI) causent un risque bien faible.
Vous avez évoqué les troubles de l'équilibre hormonal. Je rends grâce à nos collègues endocrinologues qui savent gérer ces situations-là. Je prends pour exemple les petites filles XY ou les personnes affectés du syndrome de Turner qui, à ma connaissance, sont aujourd'hui plutôt bien gérées sur un plan hormonal – elles ont, je rappelle, une dysgénésie ou une agénésie gonadique. La preuve en est que nombre d'entre elles sont tout à fait capables – bien sûr par PMA – de mener des grossesses à terme.