Nous sommes d'accord que ce texte n'est pas prioritaire lorsque 1 % seulement des Français considèrent l'extension de la PMA comme une urgence. Il va, en outre, les diviser alors que nous devrions être rassemblés pour faire face à la crise sanitaire et à la très dure crise économique et sociale des prochains mois.
Le manque de courage de l'exécutif, j'allais dire sa lâcheté, s'illustre en ce qu'il cède aux caprices du lobby de ce 1 %, sans doute surreprésenté et influent.
Le Président de la République n'a pas dit un mot, le 14 juin, sur l'extension de la PMA alors que le décret portant convocation du Parlement en session extraordinaire date du lendemain.
Par ailleurs, les ministres sont absents ce soir, alors qu'ils devraient nous expliquer quelle démarche les a conduits à réinscrire dans l'urgence ce texte à notre ordre de jour, un texte qui sera débattu dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire pendant lequel les libertés, notamment celle de manifester, sont très strictement limitées. Encore une preuve de la lâcheté de l'exécutif !