Au travers de ces amendements s'exprime très clairement une méfiance vis-à-vis de l'équipe médicale, avec une disposition qui s'assimile à une forme de censure.
Il faut, par ailleurs, être prudent avec l'introduction de la notion d'identité de genre dans notre droit. Nous avons eu des débats surréalistes en première lecture : plus personne n'y comprenait rien, toutes les combinaisons imaginables ont été passées en revue et nous étions complètement perdus. Si nous pourrions être d'accord au sujet de l'orientation sexuelle et du statut marital, nonobstant la méfiance induite envers l'équipe médicale, la notion d'identité de genre est plus dangereuse sur le plan juridique. Je regrette à cet égard l'absence du Gouvernement, qui aurait pu nous éclairer sur l'introduction de cette notion à cet endroit du projet de loi.