Madame Genevard, il ne s'agit évidemment pas de différer les grossesses pour des raisons de convenance liées à la carrière professionnelle. Je rappelle, à cet égard, que nous souhaitons que les employeurs ne puissent pas prendre en charge la conservation des ovocytes. Par ailleurs, le système américain est si différent du nôtre que la comparaison n'est pas opportune. Ainsi, le service public est très peu développé aux États-Unis, où il n'existe pas d'équivalent de nos ARS. Or, il est évident qu'en l'absence d'un contrôle exercé par un tel organisme public, toutes les dérives commerciales sont possibles.