Le sous-amendement n° 1563 vise à préciser l'article 2 bis, dont les objectifs sont partagés par tous. Si un grand plan de lutte contre l'infertilité est absolument nécessaire, il doit être développé selon des axes clairement définis. C'est pourquoi je vous propose d'inscrire dans le texte le fait que l'éducation du public doit se faire dès la scolarité. Plusieurs médecins spécialistes m'ont alertée sur le besoin de développer une culture forte à ce sujet, avec un ancrage chez les plus jeunes, pour faire rapidement évoluer la situation. Par ailleurs, une déclinaison locale doit être prévue dès le départ. Les derniers mois ont montré l'implication des structures locales de santé, notamment des ARS. Enfin, le caractère interministériel de la création et de la mise en œuvre du plan est largement plébiscité ; aussi paraît-il surprenant que le secrétariat d'État chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes ne soit pas impliqué.