Nous avons évolué sur l'anonymat du don, parce que les personnes nées avec tiers donneur ont exprimé le besoin de le lever pour leur construction personnelle. Cet article concernant des enfants qui n'auront pas de père ou de deuxième parent, on ne sait pas quels seront les effets de cette mesure dans dix-huit ans. La conjugaison de l'élargissement de l'accès à l'AMP et de la levée programmée de l'anonymat à dix-huit ans peut avoir des conséquences pour l'enfant, qui ne recherchera peut-être pas seulement son donneur mais autre chose, surtout si, à la suite d'un accident de la vie, cet enfant, qui n'aurait qu'une maman, se retrouvait orphelin. Comme les donneurs n'auront pas forcément procréé, peut-être rechercheront-ils eux aussi autre chose s'il venait, dix-huit ans après leur don, à y avoir une prise de contact.