Nous sommes plusieurs dans notre groupe à soutenir l'amendement de M. Saulignac. Il faut mettre un point final à une discrimination implicite, l'argument de la sécurité sanitaire laissant entendre que les personnes homosexuelles sont à risques. Cette discrimination, qui était une conséquence de la pandémie du sida, n'est plus d'actualité ; reste que le soupçon demeure. Je comprends l'argumentation de certaines associations : elles craignent que si des problèmes surviennent, ceux-ci ne soient immédiatement imputés aux personnes homosexuelles. Mais c'est à nous qu'il revient de donner des garanties contre les risques, quels qu'ils soient, sans discriminer personne.