Mon amendement n° 407, qui est un amendement de repli par rapport à l'amendement n° 406, propose d'en revenir à l'article L. 2157-5 du code de la santé publique tel qu'il a été adopté en 2007.
Le bilan de la législation en la matière montre une dérive vers une chosification de l'embryon humain. Or on peut s'interroger sur la légitimité de certaines recherches. On nous a fait miroiter beaucoup de choses. La relecture des débats depuis 1994 fait apparaître un profond décalage entre les promesses de la communauté scientifique et la réalité. Elle souhaite être le moins entravée possible, en France comme à l'échelle internationale. Notre rôle de législateur est de trouver le bon équilibre.