Je soutiendrai l'amendement du rapporteur. Comme mes collègues, je ferai preuve de beaucoup de modestie sur cette question et me garderai d'avoir la prétention de détenir la vérité absolue. Si le DPI‑HLA est le seul moyen de traiter certaines pathologies, il faut étudier la question et, autant que possible, autoriser les pratiques permettant de corriger la pathologie. S'agissant du « bébé médicament », même si je trouve que le terme est impropre, dans la vie d'un être humain, le « qui suis‑je ? » n'a de réponse que dans l'avenir, comme le disait Épictète. Le fait, pour un être humain, de savoir qu'il a traité la pathologie de l'un de ses proches n'est pas un handicap, au contraire.