Je voudrais également vous alerter, madame la présidente, sur les conditions dans lesquelles vont se dérouler les débats. La semaine prochaine, en séance, en vertu du temps législatif programmé, les vingt-trois députés non-inscrits ne disposeront que vingt minutes de temps de parole. Si quatre de ces députés s'expriment au cours de la discussion générale, aucun d'eux ne pourra ensuite défendre ses amendements. Nous serons donc condamnés, comme c'est régulièrement le cas, à rester toute la semaine dans l'hémicycle uniquement pour que nos amendements ne soient pas considérés comme non soutenus.
Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Chiche : nos positions étant totalement opposées, si un seul non-inscrit peut siéger ce soir et par la suite, un seul point de vue pourra s'exprimer. C'est un vrai problème, un scandale pour un texte majeur comme celui-là, qui bouleverse les fondements de notre civilisation.