Le contexte de notre pays n'est plus celui de 2018, et la crise sanitaire majeure que nous vivons doit nous inciter à prendre le recul nécessaire. Un avis récent du CCNE nous a alerté sur la question de l'allocation des ressources. La suppression de tout critère, notamment du critère médical, pose la question des priorités : un État, s'il est éthique, a besoin d'en établir, surtout après une série de pénuries.
Je forme le vœu que le texte tel qu'il sortir des travaux de notre commission n'engendre pas de tensions supplémentaires. De possibles dérives marchandes pourraient résulter de la suppression du critère médical, car, assurément, la demande de gamètes va augmenter et, au moins à moyen terme, l'offre se réduire. Le risque est donc réel. C'est pourquoi je propose un titre beaucoup plus sobre.