Il n'existe nullement de droit à l'enfant. Le projet de loi vise simplement à ouvrir l'accès à une pratique médicale, qui est loin de déboucher automatiquement sur un succès. Rappelons-le : au bout de six inséminations avec tiers donneur ou de quatre fécondations in vitro, soit le nombre de tentatives actuellement prises en charge par la sécurité sociale pour les couples hétérosexuels, il y a 40 % d'échecs. C'est bien la démonstration qu'on parle d'accès à une technique médicale, et non de droit à l'enfant.