Monsieur le rapporteur, je vous invite à un peu plus de prudence. On sait que, lorsqu'un régime veut inscrire dans la loi une espèce de droit au bonheur, cela se termine souvent très mal. Par ailleurs, vous nous dites que tous les types de combinaisons familiales sont possibles, dès lors qu'elles sont fondées sur la volonté des adultes. Mais nous sommes pourtant fiers d'interdire la polygamie, malgré la volonté de certains ! Pour garantir l'égalité entre les femmes et les hommes, nous imposons cette interdiction. Si chacun peut faire ce qu'il veut, vous ne pourrez plus interdire certaines formes matrimoniales qui nuiraient aux femmes. Enfin, s'il est préférable de dire à son enfant qu'il est issu d'un don, cela ne doit pas être inscrit dans la loi ! On connaît déjà les tentations liberticides du Gouvernement et de votre majorité, et cette disposition peut être très intrusive et très restrictive.