Cet article ne crée pas un nouveau type d'avortement. Au contraire, il procède à l'encadrement d'une pratique médicale existante, appelée précédemment « réduction embryonnaire » et désormais « interruption volontaire partielle d'une grossesse multiple ».
La clarification et la sécurisation juridiques apportées par l'article 20 sont absolument fondamentales.
L'objectif médical de telles interventions n'est pas d'interrompre une grossesse gémellaire, Madame Ménard, mais bien de traiter des grossesses multiples présentant des risques, pour la mère, mais aussi pour la croissance fœtale. Bien entendu, on ne choisit pas le ou les embryons qui font l'objet de l'IMG. Avis défavorable.
Monsieur Breton, les pressions peuvent en effet s'exercer dans un sens comme dans l'autre. Et plutôt que d'évoquer une infantilisation, gardons à l'esprit que le dialogue entre le médecin et sa patiente est un processus progressif qui dure plusieurs jours.