Vous avez pris l'exemple d'un boucher dont 5 % seulement de la marchandise serait destinée aux restaurateurs, mais je pourrais prendre ceux d'entreprises françaises et internationales dont 90 % du chiffre d'affaires est lié à la restauration, à l'hôtellerie ou à l'événementiel, et qui connaissent de grandes difficultés, alors que même la commande publique – les cantines de nos écoles, de nos prisons et de nos hôpitaux – n'est pas relancée. Ces filières doivent être soutenues, tout comme la filière agricole et agroalimentaire de transformation, qui se sent un peu seule, mais aussi l'événementiel, dont on ne parle pas beaucoup alors qu'il représente des milliers d'emplois menacés. Nous aurons besoin d'éclaircissements à ce sujet lors de la séance publique.