La question que j'ai posée provoque un débat qui, à lui seul, montre que les choses ne sont pas aussi simples qu'il y paraît. Certes, c'est sans doute une bonne chose pour un travailleur saisonnier étranger, dans le contexte actuel, de pouvoir rester en France neuf mois – voire douze – plutôt que six. Cependant, au-delà de la crise conjoncturelle que nous traversons, l'agriculture française ne manque pas de saisonniers pour effectuer le ramassage des fruits et légumes, et il ne me paraît donc pas nécessaire d'inscrire cette mesure dans le marbre de la loi.