Je soutiens d'autant plus l'amendement que je comptais en déposer un analogue. Certes, le Gouvernement est habilité, dans ce contexte particulier, à légiférer par ordonnance, mais il ne peut pas se couper de tout le monde. Je ne doute pas que les services des ministères soient compétents, mais ils ne sont pas toujours en mesure de ressentir les besoins du terrain. Ainsi, comment déterminer les modalités de répartition des aides versées par le fonds en faveur des restaurateurs sans consulter les organismes représentatifs de la profession ? On peut légiférer dans l'urgence par ordonnance, mais il paraît indispensable d'organiser une consultation minimale, qui plus est lorsqu'elle est prévue dans la loi. Il s'agit simplement de recueillir l'avis des acteurs concernés, lesquels ne comprendraient sans doute pas qu'on les évince ainsi de ce débat.