Les ARS sont parfois malheureusement déconnectées des besoins réels du territoire dont elles ont la charge : le maire de Béziers a récemment proposé à tout le personnel des crèches et des écoles de se faire tester pour qu'ils puissent tous retourner travailler sans crainte et sans risque pour eux ou pour les enfants. L'ARS et le préfet ont répondu négativement, arguant que le personnel des crèches et des écoles n'était pas « prioritaire ». Une telle réaction, ubuesque, n'est malheureusement pas isolée.
Le territoire sur lequel se trouve la circonscription de Mme Ménard souffre également d'un manque d'appareils d'imagerie par résonance magnétique. Cinq devaient lui être attribués. Mais l'ARS n'a donné son accord que pour quatre, alors que ces équipements sont indispensables pour diagnostiquer et soigner les patients.
Les ARS ne doivent plus décider seules de ce qui est bon ou non pour les territoires ; elles doivent le faire en concertation avec les maires, les présidents des EPCI et les directeurs des établissements de santé des territoires concernés. C'est l'objet de l'amendement.