Le tunnel sous la Manche permet 26 % des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le continent européen, pour une valeur annuelle de 140 milliards d'euros, et 22 millions de passagers y transitent. C'est un enjeu majeur pour le Royaume-Uni, la France, et toute l'Union européenne.
Nous souhaitons que la CIG reste l'autorité de sûreté ferroviaire. Nous devons néanmoins anticiper, car s'il n'est pas possible de parvenir à un accord dans les délais, le tunnel risquerait de fermer. Nous souhaitons à tout prix éviter ce scénario, mais il est indispensable de prévoir la compétence de l'autorité nationale de sécurité ferroviaire ou d'un établissement public de sécurité ferroviaire, au moins à titre temporaire. Un négociateur français est en cours de désignation pour mener les négociations au nom de l'Union européenne sur ce point.