Il a été largement question, à juste titre, de la transition juste. Nous y avons consacré une large partie de notre dernier rapport annuel. Cette notion fait partie des orientations de la stratégie nationale bas carbone, qui prévoit trois critères principaux : l'évaluation des impacts des changements et des politiques climatiques, le maintien du pouvoir d'achat et la préservation de la compétitivité des entreprises. Ces critères sont assortis d'une série d'indicateurs. Cela peut donner un cadre à votre réflexion.
Le rapport du BCG nous est parvenu tardivement et nous ne l'avons pas encore étudié. Néanmoins, à la lecture de ses conclusions, nos positions me semblent converger. Il est ainsi écrit que « Atteindre cet objectif est déjà en soi un défi : cela signifie que l'ensemble des mesures est parfaitement exécuté sans aucune exception […]. Cela suppose aussi de mobiliser des moyens politiques, financiers et humains inédits. Enfin, il s'agit de faire sorte que la contrainte ne soit pas exportée au-delà des frontières ». Dans ce paragraphe, j'ai l'impression de relire ce que nous avons écrit depuis un an et demi que le Haut Conseil existe.