J'insiste à mon tour sur la nécessaire acceptabilité et sur la soutenabilité des mesures que nous allons prendre. Le développement durable n'est pas une question de temps mais de ce que la société peut accepter ; il faut en tenir compte au moment de faire des propositions. Si les Français se disent dans leur majorité très fortement favorables à la cessation de certains vols intérieurs qu'ils jugent inutiles, ils indiquent aussi, à plus de 70 %, vouloir conserver leur voiture, élément essentiel de leur vie quotidienne. Nous devons accompagner la transformation de notre société, dans une trajectoire dynamique. Je souligne aussi que le projet de loi comporte à la fois des dispositions dont le coût est quantifiable, en milliards d'euros pour certaines, et d'autres qui ne se mesurent pas mais qui sont tout aussi importantes, telle la protection des écosystèmes aquatiques ou des zones humides, la formation tout au long de la vie pour sensibiliser chacun aux problématiques de l'environnement, et encore les mesures proposées pour faciliter les changements de métiers. Il a été beaucoup question de la place éminente de la rénovation thermique des logements dans l'effort de transition énergétique ; les métiers de la construction sont en pleine évolution et nous devons les accompagner. Quelles propositions pouvez-vous faire pour renforcer les mesures du texte relatives à la formation des salariés ?