Nous avons des institutions qui fonctionnent et qui doivent bien fonctionner. L'exercice démocratique de la Convention citoyenne était passionnant et il va falloir, à mon avis, le faire vivre, en en tirant les conclusions. Mais nous avons un parlement avec des représentants élus, dont je fus moi-même membre à une époque, et c'est d'ailleurs pour cela que nous sommes en train de discuter.
La résilience, cela veut dire s'adapter aux changements climatiques et faire en sorte d'être plus forts face à ce changement. Il n'y a pas que les mesures sur le trait de côte qui concernent la résilience : lutter contre l'artificialisation des sols va permettre d'éviter des inondations ; de la même manière, les mesures de rénovation permettront d'avoir des logements plus adaptés aux fortes chaleurs ou au froid.
Monsieur Bricout, vous avez dit que les membres de la Convention citoyenne ne représentaient pas le peuple et que, par conséquent, c'était au Parlement de faire son travail, ce avec quoi je suis complètement d'accord. Puis vous vous êtes étonné que nous n'ayons pas repris intégralement ce qui avait été proposé par la Convention citoyenne… Nous n'avons pas tout repris, parce que nous avons acté que plusieurs points nécessitaient soit une adaptation, soit un travail avec les acteurs concernés, pour que cela soit mieux accepté. Nous avons repris l'esprit de ce que voulaient les membres de la Convention citoyenne. En matière de méthode, il y a parfois eu des adaptations, notamment dans le secteur aérien, parce qu'il est très sinistré et parce que certaines mesures nous paraissaient plus adaptées à notre territoire. Nous en reparlerons article par article. S'il y a eu des bougés par rapport aux propositions de la Convention citoyenne, ce n'est certainement pas pour en changer l'esprit mais pour faire en sorte que l'on puisse les mettre en œuvre le plus efficacement possible.