Comme cela a été dit par bon nombre d'entre nous, nous ne partons pas d'une feuille blanche. Plusieurs textes en témoignent : la fin de la production d'énergies fossiles sur notre sol, la loi Énergie et climat, la loi d'orientation des mobilités ou encore la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Avec la loi climat et résilience, nous allons plus loin sur certains points et nous innovons sur d'autres. Au groupe MoDem et Démocrates apparentés, nous avons à cœur de défendre une écologie pragmatique, en faisant confiance aux collectivités, pour qu'elle soit une chance pour nos entreprises et nos concitoyens, notamment les plus précaires. Dans cette optique, nous avons des interrogations sur la publicité. Pourquoi une interdiction relative aux seules énergies fossiles ? Nous pensons que nous pouvons aller plus loin sur les produits les plus polluants comme les véhicules les moins vertueux. En adéquation avec notre objectif de 95 % de ventes de véhicules émettant moins de 95 grammes de CO2 par kilomètre à l'horizon 2030, fixé à l'article 25 du projet de loi, nous pourrions interdire leur publicité à horizon 2025.
Sur la formation de nos enfants aux enjeux du développement durable, pourquoi ne pas l'étendre à la formation tout au long de la vie ? Pour le verdissement de la commande publique, prenons davantage en compte des solutions de réemploi ou de réparabilité, par exemple. Concernant la lutte contre l'artificialisation, renforçons le contrôle de la construction d'entrepôts d'e-commerce ou la protection de notre patrimoine arboré jusque dans nos villes.
Pour terminer, je pense aux ménages les plus précaires, qui n'ont pas les moyens de s'engager autant qu'ils le voudraient dans la transition écologique, alors que celle-ci ouvre de nouveaux horizons en matière d'emplois et d'économies. Il semble nécessaire de renforcer les mesures de soutien pour que le plus grand nombre d'entre nous puisse en bénéficier.