Deux points sur lesquels je me bats depuis longtemps – la rénovation globale et le reste à charge zéro pour les ménages modestes – ont été mis en exergue par le rapport de la mission d'information parlementaire sur la rénovation thermique des bâtiments. Je remercie d'ailleurs nos collègues pour ce travail très intéressant. Au sein du groupe MoDem et Démocrates apparentés, nous considérons que des améliorations peuvent encore être apportées au projet de loi.
Pour atteindre les objectifs fixés, les rénovations globales doivent être déployées à beaucoup plus grande échelle. L'interdiction de louer des passoires thermiques est une bonne chose, mais quel sera le gain réel à long terme si leurs propriétaires n'engagent que des rénovations a minima, pour difficilement atteindre un niveau E ou D ? C'est pourquoi nous souhaitons mettre l'accent sur l'accompagnement des ménages les plus modestes dans la rénovation de leur logement. Si de grands progrès ont été constatés ces dernières années s'agissant de la disponibilité et de la lisibilité des aides, le reste à charge pour ces ménages demeure un frein persistant. Nous nous interrogeons sur la possibilité de recourir à un tiers financeur, comme le Président de la République l'a évoqué en début d'année. Quelles sont les pistes envisagées en ce sens ?
Nous partageons avec la Convention citoyenne pour le climat l'objectif premier de ce projet de loi : la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La baisse de la consommation énergétique n'est pas systématiquement synonyme d'une baisse de ces émissions. Nous souhaitons y apporter une attention particulière et connaître votre sentiment sur ce point.