S'agissant de la désartificialisation des centres urbains, je partage votre objectif. C'est l'une des raisons pour lesquelles, dans le cadre de la stratégie de lutte contre l'artificialisation, nous proposons une nouvelle définition. Jusqu'à présent, l'artificialisation était conçue comme la consommation de terres naturelles et agricoles. Le fait de désartificialiser la ville, par exemple en recréant des parcs, n'était pas pris en compte en positif. Désormais, ce sera bien le cas. Il s'agira d'une incitation forte pour les collectivités. Celles-ci devront mettre en œuvre la stratégie de réduction de l'artificialisation nette, ce qui suppose à la fois de consommer moins de surfaces en périphérie des villes et d'opérer un retour à la nature à l'intérieur de ces dernières, ce qui rend beaucoup de services aux habitants et correspond à une demande très forte.
En ce qui concerne les particules fines, il est question, à un autre endroit du texte, des zones à faibles émissions mobilité. Pour ce qui est du chauffage en lui-même, je suis prête à m'assurer que les aides financent l'achat d'appareils de chauffage à la biomasse vertueux. À ma connaissance, c'est le cas : pour être éligibles à une subvention, les chaudières à bois, à granulés ou autres doivent avoir reçu un label spécifique du type « flamme verte ». Quoi qu'il en soit, je me tiens à votre disposition pour en discuter.