S'agissant des zones à faibles émissions, le projet de loi prévoit que les communes qui font partie d'une communauté d'agglomération délèguent les compétences concernées à cette dernière, mais il ne prévoit pas de volontariat. Or on peut imaginer, sur des territoires régulièrement sujets à des pics de pollution, des communautés de communes qui n'atteignent pas le seuil de 150 000 habitants et qui voudraient instaurer une telle zone. Qu'en pensez-vous ?
L'article 29, lui, demande aux régions de proposer des tarifs attractifs pour favoriser les transports collectifs par rapport aux transports individuels. Cela va tout à fait dans le bon sens, mais il me semble toutefois qu'en la matière il ne faut pas se focaliser sur le train, mais laisser la possibilité aux autorités organisatrices de la mobilité de construire leur offre avec d'autres moyens – des autobus, des camionnettes, bref du collectif sous toutes ses formes. Souvent, en milieu rural, ce sont des trains diesel qui sont utilisés : s'il y a peu de fréquentation, le bilan carbone est désastreux, il faut le dire. Envisagez-vous de donner cette liberté aux AOM ?