Mme la ministre n'a pas tort : l'éducation à l'environnement et au développement durable n'est pas forcément qu'une matière. Dès lors qu'il s'agit d'un enseignement transversal, qui touche l'ensemble des disciplines, il n'a pas à être précisé. Par définition, c'est un état d'esprit dont les enseignants doivent faire preuve lorsqu'ils enseignent d'autres matières, pour évoquer la sobriété, les limites des capacités de production de la Terre ou le réchauffement climatique.
L'amendement CS394 va donc dans le bon sens. Plus on spécialisera l'enseignement, moins on parviendra à une formation globale, à la vie. En supprimant l'article 2, on laisse libre cours aux enseignants pour enseigner les sciences de la vie, quelle que soit leur matière.