Il me semble que nous nous engageons dans des débats complètement théoriques. Mme la rapporteure et Mme la ministre ont raison de dire qu'il s'agit d'une déclinaison de l'éducation à l'environnement et au développement durable parmi d'autres.
Surtout, comme le rappelait un élu local ce midi à la télévision, les programmes de sécurisation de nos établissements scolaires, qui sont particulièrement d'actualité compte tenu de la situation prévalant dans certaines communes, ne sont pas achevés, tant s'en faut, parce que les subventions de l'État manquent, comme elles ont manqué à l'association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (LADAPT) pour faire en sorte que la fameuse école inclusive devienne une réalité à temps dans nos établissements scolaires, et comme tant de programmes annoncés à grands frais à l'échelle nationale ne se concrétisent pas en raison du manque de moyens de nos communes ! Cet exemple ne constitue ni un reproche ni un jugement de valeur, il a vocation à donner le ton.
Faisons preuve de réalisme et de pragmatisme sur nos capacités d'incitation des interlocuteurs de terrain qui, malheureusement, sont souvent privés des moyens de mettre en œuvre des préconisations comme celles qui sont proposées ici. Si les gamins arrivent à faire un petit jardin autour du seul arbre qu'ils ont dans leur cour et à y planter deux ou trois poireaux dans l'année, ce sera déjà bien !