Dans votre amendement, madame la rapporteure, il est question du « bilan environnemental global », ce qui est très bien, mais vous ajoutez que ce bilan « tient compte de la distance de transport parcourue ». Cette rédaction pose problème : il faudra y remédier d'ici à la séance. En effet, elle sous-entend que le fait de s'intéresser au transport dispense de parler du reste. À cet égard, il faut tenir compte d'un facteur qui n'a été abordé ni par la Convention citoyenne ni par le texte, à savoir l'eau utilisée pour laver les contenants en vue de leur recyclage. Le volume d'eau nécessaire pour laver l'ensemble des contenants verts équivaut à celui que l'on est censé économiser dans le cadre du onzième programme des agences de l'eau, établi sur une période de six ans. Ce serait donc une bonne chose que l'eau apparaisse dans le bilan global. En même temps, il faudrait lancer des expérimentations pour trouver des processus industriels beaucoup moins consommateurs d'eau : cela donnerait du crédit à la logique de réemploi.