Madame la rapporteure, vous devriez vous pencher sur les deux remarques que je vous ai faites concernant la rédaction de votre amendement, car elles emportent notamment des conséquences économiques pour les entreprises concernées. Celles-ci vendent les mêmes produits sur le sol national et à l'étranger : devront-elles désormais en fabriquer de deux sortes ?
En ce qui concerne la distance de transport, comment saura-t-on dès l'origine où les emballages ont été commercialisés, alors même que les circuits sont de plus en plus complexes ? Vous créez une véritable « usine à gaz ».
Par ailleurs, Martial Saddier a raison : il est essentiel d'adopter une approche globale.
Comme le soulignait Vincent Descoeur, l'industrie du flaconnage apporte beaucoup. Nous sommes nombreux, dans cette salle, à faire partie du groupe d'études sur le commerce, l'artisanat et les métiers d'art, et des cristalliers sont installés dans certaines de nos circonscriptions – c'est le cas de Baccarat, chez moi. Il faut s'assurer que les fabricants de flacons ne sont pas concernés. C'est une industrie à forte valeur ajoutée : nous devons conserver ces fleurons que nous envient les investisseurs étrangers.