Il s'agit de garantir le droit du consommateur de choisir librement son réparateur et de permettre l'autoréparation. Quiconque a, comme moi, un goût pour le bricolage et une caisse à outils bien garnie, a vu fleurir ces derniers temps les vis indévissables, avec des empreintes particulières, ou encore les outils spécifiques introuvables, si ce n'est chez le fabricant lui-même. Cela empêche le dépannage des objets les plus simples. L'obsolescence programmée est le corollaire de la surconsommation et de la surproduction de déchets ; nous souhaitons y mettre un terme.
Cet amendement répond également à la demande de la Convention citoyenne de rendre obligatoire la possibilité de réparer les produits manufacturés vendus en France, d'assurer la disponibilité des pièces détachées d'origine pendant une durée définie, de développer les ateliers de réparation et de garantir l'accessibilité des services après-vente.