Celui-ci tend à élargir le fameux indice de réparabilité à tous les produits et à en faire un outil de régulation au service d'une économie plus durable. Cela permettrait, en dessous d'un certain seuil, de refuser la mise sur le marché de produits qui seraient mal notés. L'affichage de l'indice de réparabilité, obligatoire depuis le 1er janvier 2021, présente une note sur dix et informe les consommateurs sur le caractère plus ou moins réparable des produits concernés, mais cela ne concerne qu'une faible partie des produits électriques et électroniques. De plus, sa vocation est purement informative. Nous défendons l'idée d'une planification par l'État de la bifurcation écologique. Un tel outil pourrait être mis au service d'une application concrète de la règle verte, que nous appelons de nos vœux. Cela implique de ne pas prélever à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. Cette perspective est hautement compatible avec les propositions de la Convention citoyenne visant à améliorer la durabilité des produits.