Mme la ministre dira peut-être que le Parlement peut se charger du rapport que nous demandons. Mais on sait très bien qu'il ne le fera pas. Il s'agit d'un enjeu dont nous avons maintes fois débattu dans l'hémicycle face au rapporteur général, sur des fondements que nous n'avions pas : quels seraient les effets du dispositif ? Seraient-ils vraiment positifs pour le climat, l'économie de ressources, la création locale de richesse, le pouvoir d'achat des Français ? Le rapport que nous sollicitons fournirait une bonne base pour trancher lors du prochain PLF. À défaut, nous devrons en reparler chaque année.