Les conditions posées par le Conseil d'État étaient liées au contexte très particulier de l'année 2020. Nous ne pensions pas revivre la même chose en 2021, mais l'état d'urgence sanitaire est toujours en cours, et les difficultés sur le territoire sont réelles.
Il peut y avoir de fortes réticences, et il est normal que le Gouvernement écoute son conseiller en la matière. Mais la crise remet en question les règles, on le constate au niveau européen s'agissant des frontières. Il faut tenter, le pouvoir législatif doit prendre ces dispositions, et nous verrons si le Conseil constitutionnel les censure. Ne soyons pas frileux, et votons ces amendements.